Bangkok, pour la huitième fois

On vous avait promis une visite guidée photo de Bangkok parce que c'est la huitième fois qu'on y séjourne en quatre ans, eh bien il va falloir patienter jusqu'à la neuvième fois.

On avait besoin d'un break de tourisme, laisser l'appareil photo de côté, le guide de voyage dans la chambre, ne rien visiter et avoir un semblant de vie normale pour une petite semaine. On a beau essayer d'oublier que nous sommes des touristes, une quantité de gens sont là pour nous le rappeler. Les taxis qui veulent nous faire faire le tour de la ville, les vendeurs ambulants, les tuk tuk qui veulent nous amener au red light district de Patong pour un ping-pong show (un spectacle qui implique des femmes nues et des balles de ping-pong, on vous laisse imaginer, ou pour voir un vidéo, cliquez ici). Il y a aussi les arnaqueurs qui nous abordent pour des offres incroyables à ne pas manquer et la question qui nous est inévitablement posée toutes les deux secondes, hey where you going my friend ?

On ne semble pas les seuls à avoir de la difficulté à quitter Bangkok. Nos amis Suisses peaufinent tranquillement leur blogue avant de remonter sur leurs vélos et Gilles de Rouin Noranda attend depuis quelques jours son vol pour le Népal. Le soir venu nous formons, avec deux autres touristes Français, notre propre petite communauté francophone de la cité des anges, ou pour être plus précis : Ville des anges, grande ville, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn........ ouf rien que ça, ou pour ceux qui veulent pratiquer leur thaï : Krung Thep Mahanakhon Amon Rattanakosin Mahinthara Ayutthaya Mahadilok Phop Noppharat Ratchathani Burirom Udomratchaniwet Mahasathan Amon Piman Awatan Sathit Sakkathattiya Witsanukam Prasit, mieux connue sous le nom de Bangkok.

On se rend quand même à la seule attraction touristique que l'on se fait un devoir de ne pas manquer à chacun de nos passages à la ville des anges, grande ville, résidence du boud....... ah non on va pas recommencer ça! Un temple sublime, un musée rempli de trésors, un palais étincelant ? Non, rien de tout ça. Ce qu'on aime à chaque visite de Bangkok, c'est faire un tour au chatuchak, le marché de fin de semaine et ses 15 000 boutiques, oui oui, 15 000, rien que ça. Aujourd'hui, on se lance dans les dépenses, opération nouvelle garde-robe! Des jeans, 6 t-shirts et des bijoux pour madame, coût total de la folie, 25 $. La prochaine fois, on s'y rend avec un sac à dos vide et 200 $, c'est certain.

On poursuit dans notre lancée magasinage au Panthip Plaza, paradis pour les maniaques d'ordinateurs et de gadgets électroniques sur sept étages, mais surtout le royaume de la copie. Les cd, les dvd et les programmes les plus récents sont disponibles ouvertement, sans problèmes, pour en moyenne 3 ou 4 $ et pour ceux qui ont apprécié les ping-pongs show, il ne vous reste qu'à suivre les jeunes hommes louches qui vous susurrent à l'oreille sexy movie sexy!!! Malheureusement ici les aubaines ne sont pas aussi miraculeuses et l'achat d'un nouveau laptop fait un gros trou dans notre budget! Il va falloir travailler bientôt.

Le cinéma, la grasse matinée, lire le journal en buvant son café, ne pas toujours être sur la route, les soupers entre amis, tout ça nous a fait beaucoup de bien, mais après à peine cinq jours, on a la bougeotte et on saute dans un train direct pour la Malaisie. Wow quelle amélioration niveau transport, après le Myanmar, le train couchette moderne nous semble tellement luxueux.

En passant la frontière pour quitter le pays on remarque pour la première fois un panneau destiné à ceux qui y rentrent et qui nous fait mourir de rire, un guide pour reconnaitre les hippies et leur interdire l'accès au royaume.


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La Thaïlande interdite aux hippies, les douaniers ne sont certainement pas au courant, parce que les babas cools, ce n'est pas ce qui manquent ici. Dans la file en face de nous, la moitié des gens portent des fisher man pants dans un état lamentable. À moins que ces affreux pantalons de soie et tout le reste fassent partie de l'habit traditionnel du backpacker sans qu'on ne le sache. OK, on le sait, on est deux chiâleux. C'est certainement très confortable des pantalons de pêcheur, mais on vous fera remarquer que des cotons ouatés aussi et on ne voit jamais personne en porter, sauf nos papas de temps en temps!

L'aventure se poursuit en Malaisie

1 commentaire:

  1. Il y a une erreur dans votre texte. Il aurait fallu écrire "on ne voit jamais personne en porter, sauf nos papas assez souvent!"

    Un papa

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