Après trois semaines derrière le volant de Timmy, notre fourgonnette qui a miraculeusement survécu à la dernière section de route rocailleuse, il est venu temps de s'en séparer. Avec 6000 km de plus au compteur et 6000 autres à faire jusqu'à Sydney, on rend les clés, conduire tout le reste du trajet est hors de question, on opte pour la solution la plus simple, un billet d'avion bon marché. Moins de trois heures de vol et on débarque dans la plus grande ville du pays.
Woah!!! Une vraie ville! Comme chez nous, pas un village perdu du nord du pays, mais une métropole vibrante où les gens n'ont pas tous des chapeaux de cowboys. Sydney se visite facilement à pied, on prend donc une marche à travers le centre-ville jusqu'au port. Les bâtisses art déco des années 30 qui se mélangent parfaitement à l'architecture victorienne et aux gratte-ciel modernes, nous font étrangement penser à Montréal. On ne prend pas de chance, on s'installe dans le quartier chinois pour ne pas commencer à s'ennuyer de la maison et avoir de drôles envies d'un retour précipité au Québec. On s'arrête en chemin dans un resto thaïlandais, l'estomac plein et la tête remplie de merveilleux souvenirs, on réalise que c'est bizarrement dans le chinatown que l'on se sent le plus chez nous.
Une fois au port, comme tout bon touriste, on prend quelques photos du Harbour bridge et de l'opéra, mais on poursuit rapidement notre marche, trop impatients d'arriver au Sydney Wildlife World pour rendre visite aux koalas. Ils sont tellement beaux, mais maudit que c'est tranquille un koala! Une demi-heure avant qu'il y en ait un qui se décide à bouger. Le gardien du parc nous explique que les feuilles d'eucalyptus qu'ils mangent sont tellement toxiques que les koalas dépensent toute leur énergie à les digérer et c'est pourquoi ils passent la plupart de leur temps à se reposer accrochés à une branche. Quand on les regarde dans les yeux, on a l'impression qu'ils sont complètement camés, des petits junkies poilus aux oreilles rondes qui planent sur l'eucalyptus.
De Sydney, on prend le bus de nuit vers la capitale artistique de l'Australie.
Melbourne n'est pas une ville où il y a beaucoup de sites touristiques particuliers à visiter, le plus grand attrait est surtout l'atmosphère unique qui y règne. Il faut prendre le temps de s'imprégner de l'ambiance hyper cool, jeune et détendue, pour pleinement apprécier la ville. Le peu de temps que l'on y passe nous donne envie de nous y installer pour découvrir à fond les différents quartiers et la vie nocturne trépidante. Si on revient un jour travailler en Australie, c'est ici que l'on pose nos sacs à dos.
Contrairement à Sydney, le mix architectural du centre-ville nous laisse un peu froid, les trucs futuristes qui partent dans tous les sens ce n'est pas notre fort. Par contre, les ruelles étroites réservées aux piétons avec de jolis petits cafés bondés et des terrasses branchées où prendre un verre, on adore. Sur les berges de la rivière Yarra qui traverse la ville, des BBQ gratuits sont installés et les familles en profite pour pique-niquer et, bien sûr comme partout en Australie, prendre un coup.
Arrivés sans un sou, on quitte les poches pleines pour d'autres aventures, on ne pensait pas y arriver, mais c'est pourtant mission accomplie. Le voyage qui devait durer une année et demie semble vouloir s'étirer et les plans ont changé. Notre idée de faire le tour du globe, passer de l'Australie à l'Amérique du Sud, tout ça va devoir attendre. Après avoir voyagé, toujours vers l'est, on fait demi-tour et on s'envole vers l'empire du soleil levant, le Japon. On n'en a pas fini avec l'Asie!
Woah!!! Une vraie ville! Comme chez nous, pas un village perdu du nord du pays, mais une métropole vibrante où les gens n'ont pas tous des chapeaux de cowboys. Sydney se visite facilement à pied, on prend donc une marche à travers le centre-ville jusqu'au port. Les bâtisses art déco des années 30 qui se mélangent parfaitement à l'architecture victorienne et aux gratte-ciel modernes, nous font étrangement penser à Montréal. On ne prend pas de chance, on s'installe dans le quartier chinois pour ne pas commencer à s'ennuyer de la maison et avoir de drôles envies d'un retour précipité au Québec. On s'arrête en chemin dans un resto thaïlandais, l'estomac plein et la tête remplie de merveilleux souvenirs, on réalise que c'est bizarrement dans le chinatown que l'on se sent le plus chez nous.
Une fois au port, comme tout bon touriste, on prend quelques photos du Harbour bridge et de l'opéra, mais on poursuit rapidement notre marche, trop impatients d'arriver au Sydney Wildlife World pour rendre visite aux koalas. Ils sont tellement beaux, mais maudit que c'est tranquille un koala! Une demi-heure avant qu'il y en ait un qui se décide à bouger. Le gardien du parc nous explique que les feuilles d'eucalyptus qu'ils mangent sont tellement toxiques que les koalas dépensent toute leur énergie à les digérer et c'est pourquoi ils passent la plupart de leur temps à se reposer accrochés à une branche. Quand on les regarde dans les yeux, on a l'impression qu'ils sont complètement camés, des petits junkies poilus aux oreilles rondes qui planent sur l'eucalyptus.
De Sydney, on prend le bus de nuit vers la capitale artistique de l'Australie.
Melbourne n'est pas une ville où il y a beaucoup de sites touristiques particuliers à visiter, le plus grand attrait est surtout l'atmosphère unique qui y règne. Il faut prendre le temps de s'imprégner de l'ambiance hyper cool, jeune et détendue, pour pleinement apprécier la ville. Le peu de temps que l'on y passe nous donne envie de nous y installer pour découvrir à fond les différents quartiers et la vie nocturne trépidante. Si on revient un jour travailler en Australie, c'est ici que l'on pose nos sacs à dos.
Contrairement à Sydney, le mix architectural du centre-ville nous laisse un peu froid, les trucs futuristes qui partent dans tous les sens ce n'est pas notre fort. Par contre, les ruelles étroites réservées aux piétons avec de jolis petits cafés bondés et des terrasses branchées où prendre un verre, on adore. Sur les berges de la rivière Yarra qui traverse la ville, des BBQ gratuits sont installés et les familles en profite pour pique-niquer et, bien sûr comme partout en Australie, prendre un coup.
Arrivés sans un sou, on quitte les poches pleines pour d'autres aventures, on ne pensait pas y arriver, mais c'est pourtant mission accomplie. Le voyage qui devait durer une année et demie semble vouloir s'étirer et les plans ont changé. Notre idée de faire le tour du globe, passer de l'Australie à l'Amérique du Sud, tout ça va devoir attendre. Après avoir voyagé, toujours vers l'est, on fait demi-tour et on s'envole vers l'empire du soleil levant, le Japon. On n'en a pas fini avec l'Asie!
L'aventure se poursuit au Japon
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